Lanceur / -euse de conversations

Pour vous, le silence n’apporte pas de calme ; c’est plutôt le partage qui vous apaise. Lorsque votre tête est prête à exploser, vous cherchez quelqu’un avec qui parler. Vous avez besoin de vous décharger, de préférence dans un bar à café avec votre meilleur(e) ami(e), en vous baladant avec votre partenaire ou en téléphonant (en mains libres !) depuis votre voiture sur le chemin vers la maison. Peu importe que vous parliez de la pluie et du beau temps ou que vous partagiez vos pensées les plus profondes, tant que vous sentiez la connexion avec votre partenaire de discussion.

Vos ami(e)s vous décrivent comme chaleureuse/chaleureux et investi(e). « Tout le monde a besoin de se connecter », explique Kristien Van Bruystegem, experte en bien-être digital. « La technologie permet d’éviter les interactions sociales, mais en tant que lanceur ou lanceuse de conversation, vous savez combien une papote peut faire du bien. Vous partagez beaucoup, mais vous encouragez également les autres à ne pas ressasser leurs soucis. »

Typique pour le/la lanceur/-euse de conversations

  • Vous prenez les initiatives au sein de votre groupe d’ami(e)s.
  • Le silence vous met mal à l’aise.
  • Une bonne papote est votre remède pour tout.

Évitez ce piège

« Ne refoulez pas vos sentiments lorsque vous n’avez personne à qui parler, » conseille la psychologue Axelle Golinvaux. « Vous pouvez également vous vider l’esprit en gardant un journal : prenez un bloc-notes et inscrivez tout ce que vous ressentez ou pensez. Vous ne trouvez pas les mots justes ? Sur internet vous trouverez non seulement des conseils pour commencer à écrire, mais également des listes d’émotions et des ressentis qui vous aideront à décrire ce que vous vivez. »

Premiers pas en tant que lanceur/-euse de conversations

  • Se promener et parler : Raconter ce que vous avez à dire tout en vous baladant ? C’est du gagnant-gagnant !
  • Planifiez des pauses café : prévoyez d’aller prendre un café avec un(e) ami(e) toutes les (deux) semaines, ne fusse que pour une petite heure.
  • Écoutez activement : écouter attentivement l’autre fait de vous un(e) meilleur(e) interlocuteur/-trice.
  • Intégrez un groupe : les clubs de lecture ou les cours sportifs sont des endroits idéals pour les interactions sociales.
  • Partagez votre reconnaissance : dites chaque jour à quelqu’un ce pour quoi vous êtes reconnaissant(e).

« Dans le temps je parlais déjà de trop en cours »

Véronique (48 ans) a fait le test : « J’ai toujours su que j’étais une lanceuse de conversations. À l’école primaire, j’étais souvent punie parque que papotais de trop avec mes camarades de classe. *rires* Mais j’arrive mieux à mettre de l’ordre dans mes idées en ayant des conversations profondes avec mon partenaire ou mes amies. Leur amour me donne de l’énergie. »

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